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Témoignage d’un membre de l’APFC sur sa passion et son amour pour le froid et la climatisation

       Je me nomme BANSE Farouk, je suis titulaire d’un baccalauréat en électrotechnique que j’ai obtenu au lycée technique national (ex-LTO). Suite à cela, sous l’obtention d’une bourse, j’ai obtenu également un Brevet de technicien supérieur en climatisation en Tunisie et  j’ai été également le secrétaire général de l’Association des Etudiants et Elèves Burkinabé vivants en Tunisie. Dans le but d’approfondir mes connaissances et mes  compétences dans le domaine, j’ai intégré une université Française où j’ai obtenu une licence professionnelle en génie climatique et froid industriel. Actuellement, je viens d’obtenir mon diplôme intitulé : « Responsable conception, mise en place et maintenance des installations climatiques et frigorifiques » avec l’institut Français de froid industriel et du génie climatique. Cet institut est une école de spécialisation, créée en 1942 pour répondre parfaitement aux besoins de formations des acteurs du génie climatique et frigorifique, de l’aéraulique et du conditionnement d’air ; il est en partenariat avec le conservatoire national des arts et métiers et l’association Française du froid. Actuellement, j’occupe le poste de technicien frigoriste dans une usine agroalimentaire où j’effectue la surveillance ainsi que la maintenance des chambres froides, tunnels de congélation et des surgélateurs. J’ai choisi de me former dans ce domaine afin de répondre aux aléas liés à la conservation des denrées alimentaires que rencontre notre continent.  Et pour terminer, Je suis membre de l’Association des Professionnels et acteurs du Froid et de la Climatisation (APFC).

J’encourage alors tous les jeunes qui font actuellement des études ou des formations en froid et climatisation à s’armer de courage et à ne pas baisser les bras car ce métier fait partie des métiers de l’avenir. Il est inutile de rappeler que nous perdions plus de 50% de notre production. Il est de notre devoir alors de refuser de voir ces tomates, oignons, mangues, … qui pourrissent sous nos yeux en tant qu’acteurs du froid. Pour cela, nous devons réunir toutes nos forces afin de relever ce défi. Afin de venir à bout de ce fléau, j’exhorte tous mes frères et sœurs qui sont dans le domaine à intégrer massivement l’association qui se bat nuit et jour pour le développement de ce secteur en passant par des sensibilisations et des formations de ses membres tout cela dans le but que nous, acteurs du froid et de la climatisation, nous ayons notre part de contribution au développement socio-économique de notre pays le Burkina Faso,  de l’Afrique et du monde en général.

« Vive le froid et la climatisation et en avant pour un développement meilleur ».

 

BANSE Farouk, Technicien frigoriste à Maître Coq